Hélène
de
Troie
Représentations artistiques d'Hélène
Présentation du tableau :
Titre : L'Enlèvement d'Hélène
Peintre : Guido Reni
Date : Vers 1626 - 1629
Lieu de conservation : Musée du Louvre
Dimensions : Hauteur = 2,53 m. / Largeur = 2,65 m.
Nature : Huile sur toile
Description du tableau :
Cette scène décrit le moment où Pâris enlève Hélène pour aller à Troie.
Au pemier plan, nous pouvons voir les personnages principaux : Hélène et Pâris.
Au second plan, la mer et le ciel, instruments du destin en marche.
Jeu des couleurs
Deux couleurs éclatantes :
- le blanc-crème de la robe d'Hélène qui peut représenter l'innoncence et la beauté.
- le rouge du manteau de Pâris qui peut représenter le pouvoir.
Ces deux couleurs attirent l'attention sur les autres vêtements de couleurs plus pastel.
Analyse :
Guido Reni montre Hélène consentante. Hélène et Pâris sont escortés par leurs suites respectives. Aucun signe de violence, Pâris regarde Hélène amoureusement et cette dernière donne sa main au prince troyen. L'un et l'autre ne peuvent que consentir au destin qui leur est promis. Différents éléments du tableau invitent à interpréter la scène : en bas à droite du tableau, un petit Cupidon, symbole de l'amour, est la cause de cet enlèvement qui entraînera la chute de Troie, évoquée par les ruines sur lesquelles il pose le pied. Un autre Eros volant dans le ciel tient à la main une torche qui annonce l'incendie de Troie.
Présentation du tableau :
Titre : Hélène sur les remparts de Troie
Peintre : Gustave Moreau
Date : 1888
Lieu de conservation : Musée Gustave Moreau
Nature : Huile sur carton
Description et analyse du tableau :
Cette scène représente Hélène sur les ramparts de Troie après la bataille. Les couleurs sont assez sombres, accentuant l'aspect sinistre de la scène où nous pouvons deviner les cadavres des soldats. Cependant, la jeune femme est mise en avant avec le ciel plutôt clair au dessus d'elle qui pourrait symboliser son innocence par rapport à la bataille qui vient juste d'avoir lieu. En effet, Hélène est le principal motif de cette guerre mais Gustave Moreau voit en celle-ci un symbole de l’Eternel féminin et lui donne une dimension théâtrale et mystique en la sacralisant

